Le maire Michel Cliche victime de mémérage sur Facebook
«Il y a une limite à ce qui peut être écrit su Facebook », estime le maire Michel Cliche. Surtout que ce dernier a relevé des propos le concernant ou touchant l’administration municipale tantôt erronés, tantôt presque diffamatoires.
À l’issue de l’assemblée du conseil municipal tenue le 10 août, le maire joselois a tenu à faire une mise au point. « Quelqu’un a rapporté que je quitterais mon poste en 2016 pour permettre au conseiller Pierre Gilbert de se faire la main à titre de futur maire. Je ne me retirerai pas avant la fin de mon mandat en 2017 à moins d’une raison grave comme la maladie.»
M. Cliche ajoute : « Je ne sais pas qui sera sur les rangs lors des prochaines élections, mais d’une manière ou de l’autre, je ne jouerai pas à la belle-mère.»
Le maire poursuit en disant qu’on a colporté des ragots comme le fait que la Ville n’avait pas lésiné en remettant une contribution de 1500 $ à l’événement Le Show d’en haut. Ce sont 500 $ qui ont été consentis, soutient le maire. Il ajoute : « Nos décisions sont inscrites sur notre site internet. On peut les consulter et si ce n’est pas clair, ma porte ou celles des employés de la Ville sont toujours ouvertes. »
Autre point : on a reproché à la Ville d’avoir consenti 10 000 $ dans un parc municipal et de n’avoir rien fait pour celui des Boisés Dulac. « On investit dans les parcs qui nous appartiennent ou qui nous ont été cédés. Nous avons bien voulu acquérir le parc des Boisés Dulac, mais on n’a jamais voulu nous le céder. »
Le dg attaqué
Facebook a aussi été le lieu de remarques désobligeantes à l’endroit du directeur général, Alain Landry, à qui on reprochait d’outrepasser ses fonctions. «Dans ce cas, j’ai consulté un avocat et on n’est pas loin d’une poursuite», dit le maire.
Ce dernier explique que le fait de donner la parole au directeur lors d’une assemblée pour clarifier des chiffres ou préciser les données d’un dossier ne fait pas en sorte qu’il prend trop de place.
«Qu’on demande au directeur ou à un élu d’intervenir sur un sujet en particulier, c’est parce que cette personne est la plus habilitée à l’expliquer. Pour moi, c’est tout simplement du travail d’équipe.»
L’UMQ voudrait créer une assurance contre les diffamations sur les médias sociaux.