La renouée du Japon colonise les berges de la Chaudière

ENVIRONNEMENT. > Après la berce du Caucase et le phragmite, une autre plante envahissante envahit les berges de la rivière Chaudière : la renouée du Japon

Cette plante, qui peut atteindre trois mètres de hauteur pendant l’été et qui est munie de charmantes grappes de petites fleurs blanches, peut sembler fort jolie à première vue. Mais détrompez-vous! Une fois installée dans un milieu, elle s’étend à grande vitesse en étouffant toute forme de végétation. Ses racines libèrent des toxines qui empêchent la croissance des autres espèces. C’est une véritable tueuse en série.

La renouée est bien séduisante, mais elle figure au palmarès des 100 pires espèces envahissantes de la planète, selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Elle empêche les autres espèces de pousser, appauvrit la biodiversité et cause des dommages aux infrastructures. Sur les rives, elle limite l’accès aux cours d’eau et accroît les risques d’inondation.

Campagne d’informations

Dans le cadre d’un projet financé par le Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), une coopérative d’experts en environnement nommée le Bureau d’écologie appliquée réalise actuellement une campagne d’informations sur la renouée du Japon.

Des séances d’informations sur la renouée du Japon seront offertes prochainement à la population le long de la rivière Chaudière.

Pour connaitre les dates et le lieu des séances d’informations ou pour obtenir une fiche d’information sur l’identification et le contrôle de la renouée du Japon : nicolas.houde@coop-ecologie.com.