Investissement de 15 M$ à Saint-Lambert

IMMOBILIER. La famille Buteau investit plus de 15 millions de dollars dans la construction d’un complexe résidentiel et commercial de 75 unités de logement à Saint-Lambert-de-Lauzon et dont la livraison est prévue en juillet 2024.

En plus des unités de logement, près d’une demi-douzaine d’espaces commerciaux, d’une superficie totale de 15 000 pieds carrés seront également disponibles dans le bâtiment de six étages, le site étant situé à proximité du cœur commercial de la localité.

Porte-parole de la famille, Nicolas Buteau juge que le moment était opportun. « On y pensait depuis longtemps. Nous avons déjà plus de 220 terrains résidentiels de construits à Saint-Lambert et plusieurs rues. Nous étions rendus à faire des condos locatifs et attendions que la ville soit prête au niveau des infrastructures. »

Le maire de Saint-Lambert-de-Lauzon, Olivier Dumais, parle de l’un des plus gros projets immobiliers dans sa localité et s’attend à voir d’autres projets du genre démarrer sur son territoire dans un avenir rapproché. « On est bien fier. L’arrivée de l’eau il y a quelque temps aide grandement à initier un projet comme celui-là. Nous avions initié la chose à la fin du premier mandat de notre conseil. L’usine est là et prête à recevoir des projets du genre. »

Pour lui, la vision de la municipalité de devenir la porte d’entrée de la Beauce d’un côté et de Lévis de l’autre est en train de se matérialiser. « L’eau était un frein dans le passé. Partout autour, ça se développait, mais c’est notre tour maintenant. Nous sommes appelés à grandir puisque nous avons tous les outils. Le parc industriel, l’emplacement, la proximité des ponts et nous avons du terrain de disponible pour quelques années. »

Selon Nicolas Buteau, il ne fait aucun doute que le bâtiment viendra répondre à plusieurs besoins. « On savait que nous avions besoin de cela à Saint-Lambert. Notre municipalité est en explosion. Le Saint-Lambert 2.0, c’est le Saint-Jean-Chrysostome d’il y a 15 ans ou le Sainte-Julie près de Montréal d’il y a 20 ans. Il y a de la demande. Ça part d’espaces studio jusqu’au 5 pièces et demi. On offre la variété, en plus d’un gymnase intérieur et d’une salle commune. »

Il ajoute que le projet rejoindra plusieurs clientèles et viendra répondre à la pénurie de logements décriée par plusieurs. « On rejoindra à la fois le jeune professionnel qui souhaite s’établir en région, que le jeune retraité ou le retraité dont les enfants sont grands et qui souhaite profiter de la vie. Le prix sera situé entre ceux de la zone urbaine à proximité et la ruralité. Le produit sera axé sur le luxe et les services inclus, mais sera très compétitif. »

Nicolas Buteau n’exclut pas qu’une deuxième phase puisse être mise de l’avant dans le futur. « On a fait nos études. On pense répondre à un grand besoin. Il y a une pénurie de logements et dans ce créneau, on pense qu’il y a de la place pour une phase 2 qui est déjà prévue pour un autre bâtiment de 85 unités. On va laisser passer le temps un peu et voir quelle sera la demande. »