Sainte-Marie | Il faut maintenant regarder en avant

INONDATIONS. >Invité à raconter son expérience de l’inondation d’avril dernier, le maire de Sainte-Marie, Gaétan Vachon et toute son équipe sont véritablement en mode solutions pour corriger les impacts de l’humeur de la rivière Chaudière au cours des prochaines années.

Devant les quelque 400 convives du Déjeuner des gens d’affaires au profit des œuvres Kiwanis, le 18 septembre au Centre Caztel, M. Vachon a indiqué qu’il est conscient que la rivière continuera à déborder, peut-être avec autant d’ardeurs que cette année, et qu’il faut maintenant agir pour savoir comment réagir.

Il a rappelé que la Chaudière a atteint la cote de 147,7 mètres dans la nuit menant à la fête de Pâques, un niveau qui dépasse tout ce qui a été vu jusqu’à maintenant. «Normalement, une inondation dure qu’une seule journée, pas quatre ou cinq comme cette année», a-t-il ajouté.

On connaît la suite. Le centre-ville perdra plus de 160 résidences, entraînant l’exode de certains citoyens vers l’extérieur faute de logements disponibles à Sainte-Marie. «Notre ville était déjà l’une de celle avec la plus faible offre de nouveaux logements. Nous souhaitons que le gouvernement du Québec donne priorité à nos demandes de dézonage pour relancer la construction». Il faudra également se pencher sur la valorisation de tous ces espaces vacants qui seront libres et interdits à la reconstruction.

La Ville elle-même a connu pour un million$ de dégât à son hôtel de ville, à la caserne des pompiers et à la bibliothèque municipale. À cela, il faut ajouter quelque 250 000$ pour l’hébergement des sinistrés au Centre Caztel et, finalement, 142 000$ pour les 1300 tonnes métriques de déchets qui ont été envoyées au site d’enfouissement de Frampton.

Solidarité

Le maire Vachon a souligné l’immense élan de générosité qui s’est manifesté, tant à Sainte-Marie qu’à l’extérieur. «Par exemple, voir arriver 80 employés de TELUS, mon ancien employeur, provenant de Rimouski, Québec et Montréal, c’est le genre de chose qui est venu me chercher», lance-t-il, ému.

Quant à l’avenir de l’usine Vachon, il a voulu être rassurant. «Nous avons rencontré les représentants de Canada Bread et ils nous ont certifié leur intention de demeurer à Sainte-M