Gaétan Vachon fait contre mauvaise fortune bon cœur

Sainte-Marie étant membre de l’Union des municipalités du Québec et de la Fédération québécoise des municipalités, le maire Gaétan Vachon a été invité deux fois plutôt qu’une à se prononcer sur la proposition gouvernementale du prochain pacte fiscal. Si ladite proposition n’est que peu attrayante, il sait néanmoins que les élus devront s’y résoudre pour le moment.

« D’un point de vue monétaire, il n’y a personne d’enchanté, mais il faut regarder par en avant. On ne peut pas revenir en arrière, ni fermer la porte devant une entente. Si on refuse le pacte, il pourrait y avoir d’autres coupures dans les quatre prochaines années. On [les élus) n’aurait alors aucun droit de regard et c’est les citoyens qui payent », a-t-il affirmé.

Il faut savoir que le gouvernement prévoit maintenir les coupures de 300 M$ au pacte fiscal, mais prédit à l’inverse des retours d’environ 500 M$, mais sur quatre ans. « On y va par étape. C’est un contrat confiance-confiance. On est resté sur notre appétit, mais on prend l’ouverture qu’ils ont », a poursuivi M. Vachon, avant de citer le maire de Québec Régis Labeaume: « On négocie avec des cassés. »

Gains et pertes

Aux dires du maire, la proposition gouvernementale compte quelques gains et pertes pour les petites comme pour les grandes villes. « Il faut voir où on peut aller avec ça. »

Entre autres, est prévu le gel de la hausse de la TVQ, qui assurerait une certaine protection aux Municipalités. Également, il pourrait être permis aux élus d’intervenir dans les négociations de conventions collectives. « Pour les grandes villes, ça donne une marge de manœuvre, mais à Sainte-Marie, on travaille plus près de nos gens. Mais, ça ne nous enlève rien », d’expliquer Gaétan Vachon.

Un autre dossier offrirait la possibilité aux Municipalités de s’occuper elles-mêmes du dézonage de terrains contaminés. Ceci permettrait notamment de démolir enfin la bâtisse bleue en décrépitude, située sur la rue Notre-Dame Nord dans le secteur de la rue Duchesnay. « Il y a des bons côtés. »