Fusion de la MRC Robert-Cliche: les maires doivent se prononcer

À la suite d’une réunion spéciale de la MRC Robert-Cliche tenue le 20 août dernier, les municipalités auront à déterminer si elles sont d’accord ou non à commander une étude de faisabilité relativement à l’instauration de deux MRC beauceronnes, ce qui impliquerait la disparition de celle de Beauce-Centre.

Selon le préfet Jean-Rock Veilleux de la MRC Robert-Cliche, la position des municipalités ne sera pas connue en septembre. D’une part, les maires doivent prendre le temps d’évaluer la question avec les membres de leur conseil respectif. D’autre part, la prochaine rencontre de la MRC aura lieu le 9 septembre et les assemblées des conseils municipaux n’auront pas toutes eu lieu. En raison de la Fête du travail, certaines se tiendront le lendemain 8 septembre et d’autres le 14 septembre. Les décisions, estime le préfet Veilleux, seront donc connues en octobre.

Ville Saint-Joseph se positionne

À Ville Saint-Joseph, la réunion régulière tombe le deuxième lundi du mois, donc le 14 septembre. Cependant, le maire Michel Cliche dit qu’une assemblée spéciale a été convoquée le 31 août. À l’ordre du jour, la municipalité adoptera une résolution favorable à la réalisation d’une étude de faisabilité. Elle y inclura aussi une demande consistant à mandater le préfet à former, le cas échéant, un comité regroupant les deux autres MRC : Nouvelle-Beauce et Beauce-Sartigan.

Le maire joselois ajoute que dans son esprit, il n’y a rien à perdre. « Une étude, c’est une étude; cela ne nous  engage à rien. »

Du côté de la Nouvelle-Beauce, un accord de principe a été passé lors de la dernière rencontre des maires afin d’entamer une réflexion pouvant conduire à un regroupement avec Robert-Cliche.

Double majorité

Pour que le dossier d’une éventuelle fusion fasse l’objet d’une évaluation, il faut obtenir la majorité double de la table des maires de la MRC Robert-Cliche. Cela veut dire que six municipalités sur dix doivent se prononcer en faveur, mais il faut aussi que cette prise de position corresponde à la majorité de la population du territoire de la MRC.

Par exemple, les villes de Beauceville et de Saint-Joseph ont un poids démographique de 57 %, mais si elles étaient les seules à vouloir une étude de faisabilité, cela ne permettrait pas de faire endosser le projet.

Des ragots

Le préfet Veilleux précise qu’il se tient toutes sortes de propos relativement à ce dossier. «Ce n’est pas vrai qu’il y a eu, à ce stade-ci, des rencontres avec les préfets pas plus qu’il a été question de doter la Beauce d’une seule MRC. »