Enseignants recherchés en Beauce-Etchemins
ÉDUCATION. L’année scolaire 2023-2024 débutera le 29 août pour l’ensemble des étudiants du préscolaire, du primaire et du secondaire des Centres de services scolaire de la Beauce-Etchemin (CSSBE) et de la Côte-du-Sud. Dans les deux cas, plusieurs postes d’enseignants sont toujours à pourvoir, comme c’est le cas ailleurs en province.
Selon, Pascal Lamontagne, directeur du Service des ressources humaines au CSS Beauce-Etchemins, il manquait toujours près d’une dizaine d’enseignants en date du 25 août. Malgré le léger déficit, M. Lamontagne explique que le CSSBE s’en tire plus tôt bien. Au milieu du mois d’août, près de 400 nouvelles personnes devaient être embauchées pour combler les 43 postes d’enseignants au secondaire et les 37 autres au primaire ainsi que les 300 tâches résiduelles (à temps partiel) à pourvoir dans l’ensemble du réseau. Le CSSBE compte présentement une quinzaine d’enseignants non légalement qualifiés. Ce nombre pourrait monter à plus ou moins 25 d’ici le début des classes, ajoute-t-il.
Les principaux postes toujours vacants sont au secondaire pour des matières telles que les mathématiques, les sciences et le français, ainsi qu’en adaptation scolaire. Au primaire, il ne reste que quatre spécialistes à embaucher et deux autres en adaptation scolaire et francisation. Le directeur du Service des ressources humaines note que le CSSBE comptera plus de 1000 enseignants dans ses 56 établissements scolaires pour la première fois de son histoire.
« C’est un très gros effort partagé du Service des ressources humaines et des directions d’établissement afin de pourvoir tous les postes à pourvoir. On est rendu à l’étape du fine-tuning. Quand on regarde la situation globale, je trouve que l’on s’en sort mieux à ce que l’on avait estimé. On a réussi à recruter des gens de l’externe, plus de finissants, quelques retraités et des étudiants en fin de parcours qui effectueront des stages en emploi », mentionne-t-il.
La situation demeure toutefois inquiétante à court terme, selon M. Lamontagne. Le CSSBE doit s’attendre à devoir pourvoir plus ou moins 150 postes au cours de l’année scolaire pour diverses raisons, dont les congés de maladie ou de maternité. Autre préoccupation, il y a un manque de personnels de soutien, surtout au poste de surveillants sur l’heure du dîner. « Il ne faut pas penser qu’il n’y aura pas de service de garde le midi dans certains établissements. C’est le ratio entre le nombre d’étudiants pour un surveillant qui sera plus élevé », conclut M. Lamontagne.