C’est toujours les meilleurs sièges qui partent en premier…

THÉÂTRE. La salle Alphonse-Desjardins du Centre Caztel de Sainte-Marie, le samedi 20 janvier prochain, présentera « Mes sympathies »; une pièce de théâtre où il fera bon de rire de la tristesse d’autrui.

« Quand il y a un malaise dans la société, à La Meute (sa troupe), on aime ça mettre le doigt dessus et peser fort! », a avancé l’auteur et comédien Philippe Gobeil.

Plus précisément, la pièce a deux origines. La première est un exercice dans lequel M. Gobeil demandait à ses « petits loups » de lui écrire un secret sans s’identifier. À la lecture de ces mots intimes, la perte d’un proche a semblé un mal que plusieurs partageaient.

La seconde est le véritable décès de l’un de leurs amis, dont l’étrangeté des funérailles a permis de dédramatiser quelque peu la situation. « On a vu le potentiel de malaises », dit-il. C’est ainsi qu’il y a trois ans, chacun des membres de La Meute y a mis son grain de sel afin de créer une pièce unique. « C’est une de nos plus belles réalisations! C’est une comédie grinçante. C’est comme avoir une bouchée de petits cailloux dans la bouche… »

Il faut mentionner que la pièce a d’ores et déjà été transportée à Grenoble (France), où les Rencontres du Jeune Théâtre Européen lui réservaient un accueil dithyrambique selon son auteur. De plus, des représentations sont prévues à Montréal, et le tout sera traduit en lithuanien.

Synopsis

En raison du décès de Sébastien Thivierge, plusieurs personnes se présentent au salon funéraire Seconde Vie pour lui rendre un dernier hommage. Toutefois, la promiscuité d’un lieu qui place les gens dans une situation de fragilité et de maladresse aura lentement raison du maintien des convenances. Au fur et à mesure que le mystère entourant le défunt s’estompera, les masques de certains endeuillés tomberont.

« C’est un suicide, mais nous ne sommes pas là pour l’expliquer. Ce n’est pas un drame. […] Ce n’est pas une pièce à message, c’est un moment que les gens vivent. Je souhaite aux spectateurs de s’abandonner à l’expérience et de ne pas avoir peur d’embarquer dans le malaise. Qu’ils en rient. Ça reste un beau voyage », de conclure l’auteur.

Pour y assister, les billets sont au coût unitaire de 32 $. Ils sont disponibles à la billetterie d’Ovascène, au 418 387-2200 ou via le https://ovascene.ticketacces.net.