Au revoir Mousseline et Pichounette

André Spénard, porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière de sécurité publique et député de Beauce-Nord, a dévoilé le mercredi 30 septembre à l’Assemblée nationale, des dépenses de 130 000 $ d’argent public pour des séances de zoothérapie dans 10 prisons du Québec.

Sur les factures approuvées directement par la ministre de la Sécurité publique, Lise Thériault, on y trouve son approbation pour des séances avec « Flocon et Dentelle » les tourterelles, « Boule et Tarzan » les furets, et « Mousseline et Pichounette » les chatons. Selon M. Spénard, dans un contexte budgétaire difficile et compte tenu des sacrifices qui sont demandés aux Québécois, les ministres devraient faire preuve de prudence dans la gestion des deniers publics.

« Au 1er novembre de chaque année, la ministre doit approuver les programmes d’activités de réinsertion sociale de chacune des prisons. La ministre a été incapable de nous expliquer pourquoi elle a autorisé des dépenses de 130 000 $ pour de la zoothérapie! Ceci soulève des questionnements quant à l’imputabilité de la ministre qui les approuve année après année », a-t-il déclaré.

La ministre se serait finalement distancée de cette décision en affirmant qu’elle ne vérifie pas les plans de réinsertion sociale de tous les centres de détention avant de les approuver. « La ministre nous démontre donc qu’elle approuve des dépenses sans même les avoir regardées. Il est temps de se poser de sérieuses questions sur la gestion du Fonds de réinsertion sociale des détenus. On se rappelle qu’en 2013, le projet pilote avec le petit chien Tao avait été qualifié de ridicule par le syndicat des gardiens de prison. La farce, les Québécois ne la trouvent plus drôle aujourd’hui », a-t-il lancé.