Arrestations par l’UPAC: la pointe de l’iceberg selon André Spénard

L’Unité permanente anticorruption (UPAC), le 17 mars dernier, procédait à l’arrestation de sept personnes relativement à des infractions et de stratagèmes de financement politique. Bien que très déçu de la situation, le député de Beauce-Nord André Spénard n’a pas été surpris.

:« Tout le monde savait qu’il se faisait du financement illégal, aussi dans le Parti québécois, mais principalement au Parti libéral. C’est croche depuis 20 ans », a-t-il commenté.

Rappelons que les personnes arrêtées sont Nathalie Normandeau, Bruno Lortie, Ernest Murray, Marc-Yvan Côté, Mario Martel, France Michaud et François Roussy. Ils portent à 46 le nombre d’enquêtes en cours par l’UPAC. « Et il en reste en masse. Ce n’est pas fini, ça fait juste commencer », a affirmé le député.

Le fait est que le financement d’un parti est érigé en système et de cette façon, lorsqu’il y a collusion, il n’y a pas qu’un seul coupable selon lui. « Et c’est encore le même vieux Parti libéral qui est au pouvoir… Tu ne me feras pas croire que Philippe Couillard n’était pas au courant », a-t-il lancé, en soulevant que lors des élections en 2014, Nathalie Normandeau formait des candidats pour la formation politique.

Également, André Spénard est outré que le Parti libéral vienne de se porter acquéreur d’un immeuble de 5 M$ à Montréal. « Il n’y a pas un parti qui est capable de se payer ça. Il aurait dû rembourser ce qu’ils ont pris avant. Il faut que justice se fasse et que justice soit rendue à tous les citoyens du Québec. »