Adapter l’agriculture au climat de demain

ENVIRONNEMENT. Le projet agriclimat, en activité depuis l’automne 2017, vise à informer et préparer les agriculteurs de Chaudière-Appalaches aux changements climatiques.

«À l’image de ce qui s’est fait dans d’autres régions du Canada. Le plan d’adaptation va amener des engagements concrets», explique Rose-Marie Dumas.

Les projections climatiques pour 2050 indiquent que la saison chaude de 225 jours sera allongée de 21 de plus. Il y aura une augmentation des extrêmes chauds et des vagues de chaleur, les précipitations totales seront aussi supérieures, mais pas au cours de l’été.

Également en Chaudière-Appalaches, l’augmentation moyenne de la température sera de 2,8 degrés Celsius. «On peut voir que l’agriculture pourrait ressembler à celle de la Montérégie, du New Hampshire et de l’état de New York, décrit Rose-Marie Dumas. […] On peut envisager des impacts positifs comme la diversification des espèces végétales.»

Cependant, la couverture neigeuse sera aussi moins épaisse et plusieurs risques sont associés aux épisodes de températures extrêmes et aux multiplications des insectes ravageurs.

Un Forum régional se tiendra en 2020 pour faire le point sur le programme agri-climat qui vise «à s’assurer de la résilience et de la concurrence des fermes du Québec.

 

Réduction des GES en agriculture?

«Ça ne fait pas partie d’un sujet centra au projet. L’UPA fait de la sensibilisation, mais la décision [de prendre des mesures d’adaptation plutôt que de mitigation] c’est prise à l’échelle provinciale avec le Conseil pour le développement de l’agriculture du Québec (CDAQ) et le ministère de l’Agriculture. On espère qu’il y aura un projet de la même envergure [pour la mitigation].

 

Pour consulter les diapositives de la conférencière, Rose-Marie Dumas.

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