Vélo de montagne: 225 000 $ de projets sur trois ans
SAINTE-MARIE. Afin de rendre l’expérience à la fois plus agréable et plus sécuritaire, le Club Cycliste de Sainte-Marie a investi quelque 35 000 $ cette année dans l’aménagement des sentiers multifonctionnels situés dans le boisé de la Polyvalente Benoît-Vachon. Or, il ne s’agissait que de la première étape d’un plan de développement triennal.
La seconde phase, à la hauteur de 40 000 $, sera la construction d’un parc d’habiletés avec différents obstacles, sauts et passerelles. Le club aimerait construire le tout non loin du terrain de baseball de la polyvalente, mais il faut mentionner que l’organisation attend toujours le feu vert de la Commission Scolaire Beauce-Etchemin.
Selon les plans, on souhaiterait que le parc soit complètement terminé au début du mois de juin prochain, ceci juste à temps pour la prochaine édition du Festival sportif de Sainte-Marie.
La dernière étape, d’une valeur de 150 000 $, serait dans une zone que les membres du club appellent « le secteur Giroux-Bisson ». Plus précisément, il s’agirait d’aménager une piste de vélo de montagne dans un sentier déjà existant sur le rang Saint Gabriel. Les propriétaires terriens et la Ville de Sainte-Marie ont déjà donné leur accord, mais le Club Cycliste a encore besoin de l’approbation de la Commission de Protection du Territoire Agricole (CPTAQ).
« Il y a plusieurs conditions à respecter et nous ne sommes pas certains d’obtenir de l’aide financière », prévient M. Larivière. Il faut toutefois indiquer que la Ville a d’ores et déjà attribué un coup de pouce de 25 000 $ au projet.
Un sport populaire
L’été dernier, le Club Cycliste de Sainte-Marie comptait 171 membres de tous âges. « Tous les jeunes ont un vélo, et ils ont la chance d’avoir des sentiers proches de chez eux. On a ça dans notre cour! […] On est organisé, et les sentiers aménagés rendent le sport plus accessible, plus sécuritaire et plus le fun! », de soulever le président, en informant que les inscriptions pour la prochaine saison débuteront en février.
Il faut savoir que le club profite du travail d’une soixantaine de bénévoles, lesquels ont procédé à deux corvées d’entretien des sentiers pendant la dernière saison de vélo. « On ne fait pas QUE du vélo. Ça [la pérennité] fait partie de notre vision », a-t-il conclu.
