Les secours arriveront dorénavant plus rapidement à Sainte-Marie

SANTÉ. Depuis le 6 janvier, l’horaire ambulancier de faction n’est plus qu’un souvenir à Sainte-Marie (et les territoires adjacents). La décision a été entérinée officiellement le 21 décembre dernier.

« Les gens de Sainte-Marie sont désormais mieux desservis et ils sont plus en sécurité dans leur secteur. Une grande avancée pour la population! », a affirmé Jean François Gagné, vice-président de la Fédération des employés du préhospitalier du Québec (FPHQ) pour la région de Chaudière-Appalaches.

En effet, en travaillant à l’heure (plutôt que d’être en attente à leur domicile), les paramédics seront en mesure de répondre à une urgence beaucoup plus rapidement. Les cinq à 10 minutes ainsi épargnées viennent grandement améliorer selon lui les chances de survie des personnes en détresse.

« La fondation des maladies du cœur nous précise que chaque minute passée avant de recevoir les soins appropriés diminue de 10 % les chances de réanimation chez un patient en arrêt cardio-respiratoire. Faite le calcul, 10 % par minute, après 10 minutes, la réanimation est pratiquement impossible. […] Tous les intervenants s’entendent sur le fait qu’une intervention rapide fait toute la différence lors des urgences vitales », a-t-il ajouté.

Il faut mentionner que la demande ne date pas d’hier pour les syndicats en cause, mais les négociations avec l’ancien ministre de la Santé Gaétan Barrette (aujourd’hui porte-parole de l’opposition officielle pour le Conseil du trésor et en matière de transports) avançaient à pas de tortue. M. Gagné a d’ailleurs remercié le député de Beauce-Nord Luc Provençal pour son implication dans le dossier.

Soulignant le beau travail de collaboration avec les représentants syndicaux, M. Provençal s’est dit très satisfait de la réponse rapide et positive de la ministre de la Santé Danielle McCann, à qui il avait transmis une lettre à la fin du mois de novembre dernier demandant la fin des horaires de faction.

Qui plus est, M. le député ayant déjà travaillé comme technicien ambulancier (1979-1982), il connait pertinemment le stress de l’emploi et l’importance des enjeux d’un horaire à l’heure. « Je suis sûr qu’il va y avoir une amélioration du service », a-t-il lancé.