Le Mouvement Léony Hébert doit déménager

SAINTE-MARIE. En novembre dernier, le service d’Urbanisme de Sainte-Marie a exproprié le Mouvement Léony Hébert de ses locaux situés au 254 de l’avenue Saint-Cyrille, car ceux-ci étaient considérés comme étant trop délabrés et dangereux. Le délai de trois mois pour déménager terminait le 1er janvier.

« Le Mouvement n’existe plus à Sainte-Marie… », est attristée Léony Hébert, présidente de l’organisme, dont la mission est d’apporter de l’aide alimentaire et matérielle aux gens dans le besoin.

Depuis quelques semaines, Mme Hébert est donc à la recherche d’un nouvel endroit pour reprendre le travail. Plusieurs alternatives ont été prises en considération, mais la tâche n’est pas simple. En effet, les revenus de l’organisme sont modestes, les besoins en espace sont grands et il faut que le tout soit facile d’accès pour les personnes ayant des limitations physiques, idéalement à proximité de la clientèle cible, laquelle réside surtout dans le centre-ville de Sainte-Marie.

Dans cette optique, le Mouvement a fait parvenir à la Ville une lettre par courrier recommandé le mardi 8 janvier dernier. On espérait par cette lettre modifier le zonage (industrielle) du 274 de l’avenue Duchesnay, soit l’ancienne entreprise Bonneville Portes & Fenêtres, afin que les activités du Mouvement puissent y être autorisées. On attend toujours une réponse à ce sujet.

« On reçoit des plaintes sur Facebook parce qu’on est fermé. Notre objectif est de rouvrir le plus tôt possible. Un mois sans revenu, c’est difficile, car nous n’avons pas de subvention. Présentement, c’est grâce à Saint-Georges qu’on survit… », informe Léony Hébert, qui souhaite rencontrer le député de Beauce-Nord Luc Provençal à ce sujet dans un avenir rapproché.

À la Ville, le maire de Sainte-Marie Gaétan Vachon a assuré que le service d’Urbanisme travaillerait en collaboration avec elle afin de trouver un local conforme. « C’est une dame très généreuse. On ne voudrait pas qu’elle ait à déménager tous les ans », a-t-il prononcé, non sans rappeler que tous les organismes doivent respecter les normes de sécurité en vigueur.