Les entrepreneurs à l’heure de la mécatronique

AFFAIRES. > Une quarantaine de gens d’affaires de la région se sont réunis chez Passions gourmandes de Sainte-Marie, le 27 septembre dernier, pour en apprendre un peu plus sur la 4e révolution industrielle basée sur la mécatronique.

Pour ce faire, deux professeurs de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), spécialistes en la matière, ont présenté les grandes lignes de cette voie d’avenir pour les entreprises.

La mécatronique, c’est l’intégration en synergie de la mécanique, de l’électronique, de l’automatisation et de l’informatique dans la conception et la fabrication d’un produit. Le tout, relié par le réseau Internet et le nuage infographique. L’usine 4.0 est donc intelligente et branchée, composée de nombreux équipements connectés à Internet. C’est ce qu’on appelle «l’Internet des objets» (IdO).

La mécatronique se retrouve dans plusieurs domaines : automobile, aérospatial, défense, médecine, etc. Les objets connectés, renfermant une foule de senseurs, génèrent une somme incroyable de données qui doivent être interprétées pour assurer tant la qualité des produits que celle des équipements qui servent à leur production. Par exemple, des senseurs sur un moteur peuvent identifier une possibilité de panne avant qu’elle ne survienne en détectant une hausse de sa température ou une consommation excessive d’électricité.

Grâce à la mécatronique, une entreprise qui, par exemple, gère de nombreux parcs d’éoliennes situés dans plusieurs pays, peut connaître exactement la performance et l’état de chacune d’elle.

Il faut un plan

Bien sûr, une entreprise ne devient pas 4.0 en un rien de temps. Il faut un plan, un chef d’orchestre qui coordonne les actions, trouver des partenaires, procéder par étape, etc.

La mécatronique génère plus de données qu’on peut le croire, il faut donc avoir les équipements pour pouvoir les digérer et les interpréter. Il est donc nécessaire d’être conseiller avant d’entreprendre une telle démarche.

C’est la voie de l’avenir et les entrepreneurs d’ici devront, plutôt tôt que tard, l’envisager avec sérieux.