Maxime Bernier entend défendre les «valeurs beauceronnes» pendant sa campagne

POLITIQUE. Après avoir lancé la campagne électorale du Parti populaire du Canada (PPC) le dimanche 25 août dernier, à Sainte-Marie, le député sortant de Beauce, Maxime Bernier, a rencontré la presse régionale et nationale à Saint-Georges, plus tôt aujourd’hui. C’était donc l’occasion pour ce dernier de marquer le début de sa propre campagne au sein de la circonscription qu’il désire de nouveau conquérir, le 21 octobre.

À lire également : «L’alternative Bernier»

«Représenter les Beaucerons est un privilège et un défi. Je vais faire de mon mieux pour obtenir un autre mandat de leur part», mentionne-t-il d’entrée de jeu.

Profitant de son allocution pour véhiculer le message qu’il aimerait transmettre aux Beaucerons pendant les 39 prochains jours, Maxime Bernier insiste surtout sur la nature des «valeurs beauceronnes» qu’il souhaite défendre, tel qu’indiqué sur l’ensemble de ses pancartes électorales affichées du nord au sud de la région.

«Je m’engage à faire la promotion de la liberté, de la responsabilité, du libre marché et de l’entrepreneuriat, entre autres, qui représentent non seulement la Beauce mais également la société occidentale dans laquelle nous vivons», explique-t-il.

Le slogan de Maxime Bernier est bien en vue devant son bureau de campagne situé au coin du boulevard Lacroix et de la 118e Rue, à Saint-Georges.

Considérant que les gens de la région «veulent moins d’État dans leurs jambes, n’aiment pas se faire dire quoi faire par un gouvernement provincial ou fédéral et savent mieux que lui ce qui est bon pour eux», il présente ensuite son slogan En Beauce, on fait les choses différemment. Avec Maxime, on reste confiant.

«Nous sommes l’une des régions les plus dynamiques du Québec, composée de fiers entrepreneurs, qu’ils exercent le métier de coiffeur ou encore d’industriel travaillant dans une usine», soutient-il.

Persuadé d’avoir «bien servi les Beaucerons au cours des dernières années», il poursuit en énonçant que «le passé sera garant de l’avenir», selon lui.

Trois priorités régionales

Si la population lui confère un autre mandat à titre de député de Beauce pour les quatre prochaines années, Maxime Bernier promet de faire en sorte que les citoyens d’ici puissent bénéficier d’une vie plus abordable.

«En choisissant le PPC, les Beaucerons, les Québécois et les Canadiens économiseront plus de 35 milliards de dollars grâce à notre réforme fiscale proposant deux taux d’imposition au lieu des cinq actuels», informe-t-il.

Maxime Bernier et son épouse étaient notamment accompagnés de Ginette Lamontagne, directrice de campagne, ainsi que de Christian Roy, agent officiel.

Il affirme aussi que sa position défavorable envers le «cartel» de l’Union des producteurs agricoles fera partie des points importants qui seront soulevés.

«Nous abolirons le système de gestion de l’offre sur une période de transition de cinq ans et les familles beauceronnes réaliseront une économie de 400 $ par année», renchérit le député sortant.

Le dossier entourant l’immigration, quant à lui, sera un autre de ses chevaux de bataille. «Dans le but de répondre aux besoins de main d’œuvre qualifié des entrepreneurs beaucerons, nous prévoyons diminuer le nombre de réfugiés reçus au pays de façon substantielle pour ainsi augmenter le ratio d’immigrants de nature économique», assure Maxime Bernier.

Son homonyme dans la course

Ultimement questionné au sujet du candidat du Parti Rhinocéros portant son nom et se présentant dans la même circonscription que lui, le principal intéressé estime finalement qu’il s’agit d’une «très bonne blague» en vue des prochaines élections.

«Je suis confiant que les Beaucerons voteront pour le Maxime Bernier qu’ils connaissent et non pas pour celui qui est importé du Lac-Saint-Jean. Ça ne m’inquiète pas», conclut-il.