Le Beauceron à l’érable | Une réussite sucrée

ÉRABLE. > Si les p’tits gâteaux Vachon sont parfaits pour les boîtes à lunch, le Beauceron à l’érable devient de plus en plus le symbole de la Beauce au moment du dessert à table. 

Il a fallu quatre années d’essais-erreurs à Michel Beaudoin, créateur du Beauceron à l’érable, avant d’obtenir le produit désiré. Au départ, son objectif était d’en fabriquer une centaine par semaine, avec sa conjointe Nicole Chabot, un projet de retraite. Neuf ans plus tard, il en vend par milliers. «On ne les compte plus à l’unité, mais en nombre de caisses!»

L’an dernier, le Beauceron à l’érable et son petit cousin le Choco-Érable, une autre création de Michel, ont déménagé leurs pénates dans une toute nouvelle bâtisse de 7 500 pieds carrés, à Saint-Joseph-de-Beauce, permettant d’augmenter la production.

C’était une excellente idée sans savoir ce qui s’en venait : une demande exponentielle causée par une simple émission de télévision.

L’Épicerie

Le passage de l’entreprise et de son produit phare à l’émission <@Rb>L’épicerie<@$p> de Radio-Canada en mars dernier a fait bondir les ventes du Beauceron à l’érable. «La production a été multipliée par trois ou quatre. Nous fabriquons chaque semaine ce qu’on faisait avant en un mois», indique Michel Beaudoin.

Heureusement, la nouvelle usine a permis d’absorber la croissance sans causer de retard dans la distribution. Malgré tout, le nombre de points de vente a doublé, passant à près d’une centaine dans le marché naturel de l’entreprise, soit la Beauce, la région de Québec et celle de Thetford.

Michel Beaudoin a reçu des demandes pour son produit venant de l’Ontario et même de France! Mais comme il le dit bien, le Beauceron à l’érable, il faut le manger une bouchée à la fois et il applique ce principe au développement de son entreprise. «Il n’est pas question pour moi d’ouvrir de nouveaux points de vente dont je ne pourrais assurer l’approvisionnement. C’est une question de principe et de respect envers nos clients».

Ainsi, c’est graduellement qu’il étendra l’arrivée de ses gâteaux dans les autres régions du Québec. Il souhaite atteindre 200 points de vente à la fin de la présente année.

Le sirop coule à flot

Chaque semaine, c’est plus de 800 litres (180 gallons) de sirop d’érable qui sont utilisés pour réaliser les gâteaux de l’entreprise joseloise.

C’est Sylvain Routhier, un acheteur autorisé par la Fédération des producteurs et productrices acéricoles du Québec, qui l’approvisionne en or blond de la Beauce. Il achète son sirop d’une quarantaine de producteurs situés au Québec ou aux États-Unis à la frontière des deux pays.

Pour Michel Beaudouin, la Beauce produit le meilleur sirop d’érable et il est fier de lui faire honneur. «Être Beauceron et apporter la Beauce sur toutes les tables du Québec, voilà ce qui me motive», conclut-il.