Pierre Bruneau | L’engagement au cœur d’une vie

SANTÉ.  > «Parler de l’engagement le jour de la Saint-Valentin, il me semble que cela va de soi», a lancé l’animateur Pierre Bruneau en ouverture de sa causerie lors du traditionnel déjeuner de la Saint-Valentin du Crépuscule, tenu à Vallée-Jonction le 14 février dernier.

Le populaire lecteur de nouvelles, depuis plus de 40 ans Télémétropole et TVA, a accepté de partager ses souvenirs avec les quelque 320 personnes réunies à la salle multifonctionnelle de Vallée-Jonction.

Il a bien sûr beaucoup été question de son fils Charles, décédé de la leucémie en 1988 à l’âge de 13 ans. «À l’époque, le taux de guérison était de 30% alors qu’il est aujourd’hui de plus de 80%», a indiqué son père.

La Fondation Charles-Bruneau, créée en 1990, fait partie des organisations caritatives qui ont investi d’importantes sommes d’argent en recherche pour permettre l’amélioration de la rémission des enfants malades.

«Quand je serai grand, je serai guéri»

Pour Pierre Bruneau, nous devrions nous inspirer de nos enfants. «Les enfants savent rêver, nous devrions tous garder cette part de l’enfance».

Pour Charles, le rêve était la guérison. Mais ce n’est pas parce qu’il a perdu une bataille qu’il a perdu la guerre, bien au contraire. Son souvenir au cœur de la Fondation demeure une raison de continuer le combat.

«La valeur la plus importante que j’ai retenue de ma mère, de mon père et de ma famille de dix enfants, c’est qu’il faut toujours être là pour l’autre, ajoute Pierre Bruneau. Et dans la vie, on a constamment besoin de l’autre, mais tout en restant soi-même».

@ST:Réalisation

@R:«Mon engagement envers Charles et la fondation reste ma plus grande réalisation», a confié Pierre Bruneau.

Des valeurs comme passer au suivant, assurer la pérennité de la Fondation et transmettre le témoin à d’autres restent pour lui d’une importance capitale. «Celui qui traverse la ligne d’arrivée en premier dans une course à relais n’a pas plus de mérite que tous ceux qui se sont passé le témoin pendant la course».

Pierre Bruneau a également profité de l’occasion rendre hommage à tous ceux et celles qui se dévouent pour les enfants malades, en particulier le personnel hospitalier. «Il faut avoir un courage admirable pour, le matin, fermer la porte d’une chambre où un enfant vient de nous quitter, pour en ouvrir une autre avec le sourire afin de soutenir un autre qui suit des traitements».

À noter que Pierre Bruneau est venu rencontrer les amis du Crépuscule tout à fait gratuitement, à l’image de la générosité qu’il a démontrée.