Il a parcouru le monde à vélo pour terminer à Sainte-Marie

SAINTE-MARIE. Après avoir roulé environ 150 000 km à vélo dans une trentaine de pays, Omar Ruiz-Diaz, 54 ans, a choisi de devenir Mariverain.

M. Ruiz-Diaz est originaire d’une ville appelée Santa Rosa, dans la province de Misiones, dans le sud du Paraguay (Amérique du Sud).

Omar Ruiz-Diaz

« En 1991, j’ai pris le vélo comme un outil thérapeutique libérateur. J’ai relié la ville paraguayenne d’Asunción à la capitale du Chili, Santiago, en passant par Buenos Aires (Argentine) et la chaîne de montagnes des Andes. Je n’avais jamais pensé que ce voyage serait le début de plusieurs expéditions à travers les trois Amériques et l’Europe, et le début d’une vie de nomade… », a-t-il raconté (traduit de l’anglais), en soulevant avoir commencé à expérimenter une culture du déracinement lorsqu’il a été exilé de son pays d’origine pour des raisons politiques.

Il a acquis sa citoyenneté canadienne en 1999. Il résidait alors à Montréal. Ses voyages se sont poursuivis çà et là, sur un vélo tirant deux remorques (pour plus de 4 mètres de long!). Il s’était aussi donné comme mission de promouvoir les avantages de l’utilisation du vélo de manière émotionnelle, physique, spirituelle, économique et saine.

« Mon voyage était une expérience de communion universelle, pour établir des ponts, pour évoquer l’amour, la paix et la joie », d’ajouter le voyageur, désireux de publier un jour un livre sur le sujet.

Bienvenue en Beauce!

Aux yeux d’Omar Ruiz-Diaz, l’idée de s’enraciner n’était pas facile. « Je voulais changer l’air de la ville pour quelque chose de plus rural », dit-il. C’est ainsi qu’il a quitté Montréal, à vélo, avant d’arriver à Vallée-Jonction le 8 septembre dernier. Il faut savoir que le nouveau Beauceron a trouvé un travail chez Olymel.

Enfin, au début du mois de janvier, il a changé d’adresse pour s’installer à Sainte-Marie, qui est devenue à son avis un site multiculturel, qui jouit d’un environnement naturel propice à la pratique de toutes activités physiques, hiver comme été. C’est d’ailleurs avec enthousiasme qu’il attend la fin de la Véloroute de la Chaudière entre Vallée-Jonction et Saint-Joseph.

« Les quelques expériences vécues ont été bonnes. […] Je ne peux pas dire avec une certitude absolue que la Beauce est pour moi la terre promise, où je passerai le restant de mes jours. Peut-être que oui, peut-être que non. Et comme je crois au destin, il ne me reste plus qu’à me laisser emporter par le courant, comme la feuille de l’arbre en automne, déposée au sol et se déplaçant doucement dans la brise. […] L’avenir? Seul Dieu le sait. »

Pour en savoir davantage à propos de ses voyages, visitez le http://www.omarglobal.com/.

(Crédit: gracieuseté)