La Société du Patrimoine des Beaucerons repart sur de bonnes bases

PATRIMOINE. Le comité de relance de la Société du Patrimoine des Beaucerons a tenu une assemblée générale spéciale le mercredi 5 décembre dernier à la Maison de la Culture de Saint-Joseph-de-Beauce. La réunion a permis de nommer un président et un conseil d’administration, ainsi que de déterminer les actions à entreprendre par l’organisation au cours des prochains mois.

Paul-André Bernard est le nouveau président de l’organisme.

Le conseil d’administration est désormais constitué de Paul-André Bernard (président), Hélène Saint-Hilaire (vice-présidente), Martin Saint-Laurent (secrétaire), François Cliche (trésorier), Richard Lamontagne, Philippe Racette, Mathieu Turcotte, Michel Duval et Martin Nadeau.

« J’ai accepté d’être président parce que la Société du patrimoine des Beaucerons est un lieu de mémoire, un lieu de référence. Elle témoigne de la richesse de notre histoire et de notre identité beauceronnes à travers le temps. […] C’est un trésor, un objet de fierté. C’est moi, c’est nous et tous ceux qui nous ont précédés », a prononcé Paul-André Bernard.

Qui plus est, M. Bernard est d’avis que le nouveau conseil d’administration jouit d’une excellente représentativité régionale, car les trois MRC beauceronnes y ont un délégué élu et deux porte-parole. « Dorénavant, il en sera toujours ainsi au sein du conseil d’administration », a-t-il assuré.

Au travail!

Entre autres, l’organisation entend établir un lien avec le conseil d’administration de 2017 (pour la transmission d’informations et de dossiers), contacter la Fondation Robert-Cliche pour relancer leur participation financière, rencontrer les autres Sociétés du patrimoine de la région ainsi que le Centre d’archives de la région de Thetford Mines, vérifier les possibilités de fusion avec le Musée Marius-Barbeau de Saint-Joseph et dénicher de nouveaux membres.

Rappelons ici que la Ville de Saint-Joseph, consciente de l’importance du rôle de la Société, avait pris la décision d’effacer sa dette d’environ 40 000 $ en loyers impayés en 2017 et 2018.

« À court terme, nous allons devoir lancer une campagne de financement, embaucher un archiviste, rendre à nouveau opérationnelle la Société et répondre aux exigences de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec », de préciser le président.