Saint-Sylvestre veut créer un fonds des générations

COMMUNAUTÉ. La municipalité a l’intention de se de placer une partie des redevances du Parc éolien Mont Sainte-Marguerite, afin d’en faire bénéficier les générations futures.

Beauce Média a rencontré le maire Mario Grenier, le mercredi 2 mai dans son commerce, Alimentation St-Sylvestre. L’homme a plus de 30 d’engagement dans le monde municipal. Il a dressé les grandes lignes du plan économique qu’il a l’intention de mettre de l’avant au cours des prochaines années.

La communauté recevra une redevance de presque 500 000$ tous les ans, correspondant à 25% de son budget annuel, grâce au parc éolien. Pour les près de 1100 habitants, cette manne aura plusieurs impacts. D’abord, le changement le plus apparent sera celui du gel des taxes des trois prochaines années (2018 à 2020).
«L’argent ira aussi à la réparation de nos rangs», assure M. le maire.

Une partie sera aussi réservée au développement économique. Le terrain de près d’un million de pieds carrés, qu’a occupé le constructeur Boréa durant les travaux du parc éolien, deviendra le premier parc industriel de la municipalité, avec accès aux services sanitaires. Cet aménagement sur la rue du Moulin permettra ainsi de diversifier l’économie de la municipalité qu’on surnomme la capitale de l’érable. Dans toute la province, c’est à Saint-Sylvestre qu’on retrouve le plus grand nombre d’entailles dans une même municipalité (évalué à 1 million). «Il y a encore 200 000 entailles potentielles de plus», a ajouté M. Grenier.

La première phase d’un nouveau développement domiciliaire de 17 terrains est présentement en travaux au printemps 2018. À quelques mètres de l’École primaire L’Astrale, la municipalité vendra les grands terrains de 15 000 d’aire au coût de 1,75$ le pied carré.

Un fonds pour l’après-parc éolien

Bien que le capital mis de côté tous les ans ne soit pas encore déterminé, Saint-Sylvestre a bien l’intention d’en placer dans un fonds. Les 25 ans prévus dans le contrat avec Hydro-Québec généreront 12,5 M$ à terme.

À l’époque

Quand les premières consultations ont commencé en 2012, sur le territoire des Appalaches, pour le futur projet de parc éolien, Mario Grenier se rappelle que la population (et lui-même) fondait beaucoup d’espoir à ce que sa municipalité soit choisie. Malgré les quelques désagréments des travaux, M. le maire se dit assez satisfait de la conduite générale de l’année de construction du parc.