Se libérer grâce au CALACS Chaudière-Appalaches

COMMUNAUTÉ.  > Le Centre d’aide et de la lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) Chaudière-Appalaches a lancé le 1er mai une série de 10 capsules vidéo qui seront diffusées mensuellement dans le but non seulement de sensibiliser la population à la problématique, mais aussi de faire connaître ses services.

L’idée de faire des capsules vidéo avec les témoignages de femmes ayant vécu des agressions sexuelles est venue de Julio Trépanier de VK Création de contenu, souligne la directrice générale du CALACS, Valérie Poulin.

Julio Trépanier est en compagnie de Valérie Poulin et de Natacha Jodoin du CALACS Chaudière-Appalaches.

Depuis les débuts du mouvement #MoiAussi ou #MeToo en anglais, les demandes d’aide auprès du CALACS ont augmenté de 50 %. «L’augmentation, ça s’est surtout passé dans les mois qui ont suivi l’affaire Salvail, soit novembre, décembre et janvier, mais si on met ça sur l’année complète, nous avons une augmentation marquée de 40 %», souligne Mme Poulin. L’organisme a dû augmenter les heures de certains employés et revoir ses façons de faire afin de pouvoir répondre à la demande. «À la fin de l’année financière, fin mars, nous n’avions aucune liste d’attente chez les adultes et les adolescents. Un ou deux enfants étaient cependant en attente», ajoute-t-elle. Un aide financière gouvernementale qualifiée «d’état d’urgence» a permis au CALACS de financer les augmentations des heures des employés.

De cette augmentation de clientèle découle le projet de capsules vidéo intitulé «Libère-toi». Dans ces témoignages, des femmes provenant de Bellechasse (1), des Etchemins (1), de la Nouvelle-Beauce (1), de Robert-Cliche (1) et de Beauce-Sartigan (3), ont accepté de raconter leur histoire, mais surtout d’insister sur les services que le CALACS Chaudière-Appalaches a pu leur offrir et comment elles ont réussi à passer au travers de cette douloureuse épreuve. L’objectif est d’inciter d’autres femmes à venir chercher de l’aide et à dénoncer.

Capsules positives

Les capsules seront diffusées une fois par mois sur les réseaux sociaux.

«Ça a été deux jours de tournage intenses en émotions. J’ai vu la différence que le CALACS a fait dans la vie de ces femmes. J’ai vu des gens avec un nuage dans le cœur et le CALACS y a mis un soleil», explique Julio Trépanier, propriétaire de VK Création de contenu de Saint-Alfred.

Ces courtes capsules se veulent positives et démontrent qu’il y a des possibilités de s’en sortir et de passer à autre chose. De retrouver un équilibre dans la vie et de se reconstruire, expose Valérie Poulin.

Il est possible de visionner la capsule de ce mois-ci en se rendant sur la page Facebook du CALACS Chaudière-Appalaches.