Mépris, round 2

Rodrigue Ndakebuka Barutwonayo, 22 ans de Frampton, est revenu devant le juge le 13 janvier dernier au Palais de Justice de Saint-Joseph, ceci avec la même condescendance que le 7 janvier.

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Rappelons qu’il avait été déclaré coupable de tentative de complot et de possession de matières incendiaires en juillet. Au mois de novembre, l’individu n’avait pas respecté le couvre-feu qui lui avait été imposé.

Par contre, le 7 janvier, il avait tenu des propos dont le cynisme laissait croire qu’il n’était pas apte à subir un procès. Afin qu’il ne soit pas jugé prématurément, on lui avait alors donné l’opportunité de passer cinq jours au CSSS de Saint-Georges afin qu’il y reçoive une évaluation psychiatrique. M. Ndakebuka Barutwonayo avait à ce moment ridiculisé le processus judiciaire en soulevant que l’institution l’aurait « bourrer de pilules » avant son procès.

Toutefois, des problèmes d’organisation ont empêché le bon déroulement des procédures. Le juge Jean Asselin a donc reconduit la décision afin qu’il soit aidé avant son retour en cour, prévu le 18 janvier. « Je n’ai pas besoin d’aller à l’hôpital. Je suis capable de parler. C’est une mascarade. C’est quoi cette affaire-là, répondez-moi! », interrompait-il sans cesse M. le juge, qui a simplement commenté: « Je n’ai pas besoin de vous répondre. »