Thomas Chabot revient parmi les siens

La récente acquisition des Sénateurs d’Ottawa, Thomas Chabot, était de passage à l’hôtel de ville de Sainte-Marie le 14 juillet dernier.

À l’invitation du conseil municipal, le défenseur mariverain a signé le livre d’or de la Ville pour, par la suite, procéder à une séance de signatures au grand plaisir des jeunes des camps de jour de Sainte-Marie.

Repêché le 26 juin par les Sens, au 18e rang de la première ronde, Chabot a été le premier Québécois sélectionné lors de la séance 2015. Il était alors entouré de ses parents Claude Breton et François Chabot, de son frère aîné Pierre-Alexandre et d’une cinquantaine de parents et d’amis qui ont fait le voyage en Floride pour cette occasion exceptionnelle.

«Je n’étais pas nerveux en début de séance, je ne m’attendais pas à être repêché tôt. Puis quand j’ai vu que Calgary, équipe avec laquelle j’avais eu des discussions, avait échangé son choix de première ronde, l’option des Sénateurs apparaissait plus probable. Lorsque j’ai vu la délégation d’Ottawa se rendre vers l’estrade, j’ai commencé à avoir des papillons dans l’estomac.» On connait la suite…

Camp de développement

Par la suite, Thomas a pris la direction d’Ottawa où il a participé au camp de développement des Sens. «Je crois que j’ai fait une bonne impression», a indiqué l’athlète de 18 ans qui pourrait jouer dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec pendant deux ans encore, ce qu’il espère éviter.

«Peut-être l’an prochain car nous aurons une bonne équipe avec les Sea Dogs de Saint-Jean, mais après, si je ne fais pas la LNH, je souhaiterais poursuivre mon développement dans la Ligue américaine», a-t-il indiqué.

Il est conscient qu’un poste pourrait devenir disponible à la défense des Sénateurs assez rapidement, mais préfère ne pas y penser pour le moment. «Ils sont à la recherche de défenseurs mobiles, ce que je suis. J’aimerais bien jouer avec Éric Karlsson qui pourrait m’enseigner beaucoup», a-t-il rêvé.

Pour son père François, qui était présent sur les lieux mais qui a refusé de se laisser photographier avec son fils –«c’est sa journée, pas la mienne» — ce repêchage est l’aboutissement de beaucoup d’efforts. «C’est un peu comme un étudiant universitaire qui reçoit son diplôme», a-t-il déclaré humblement. Pour sa part, son fils a ajouté que cet honneur revient autant à ses parents qu’à lui-même.

Répit de courte durée

Thomas Chabot profitera d’un congé assez court puisque le camp d’entraînement des Sea Dogs débutera le 9 août prochain, suivi du camp des recrues et du «gros» camp des Sénateurs. En attendant, il continue son entraînement en salle à l’Université Laval en compagnie de professionnels.