C’est parti pour la saison de la pêche au homard en Gaspésie

MONTRÉAL — C’est parti pour la saison de la pêche au homard au Québec, à commencer par le lancement qui a eu lieu samedi en Gaspésie.

Depuis 11 ans, le homard pêché près des côtes de la Gaspésie et de l’île d’Anticosti porte une étiquette marquée d’un code alphanumérique, qui permet aux consommateurs de retracer l’origine du homard dans leur assiette, voire de connaître le nom du pêcheur, du bateau et de la zone dans laquelle il a été pêché, rappelle le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) dans un communiqué.

Le début de la pêche du homard varie selon les régions. Ce sera notamment le cas dès le 8 mai sur la Basse-Côte-Nord.

Environ 1500 pêcheurs gagnent leur vie grâce à la pêche au homard au Québec, selon les plus récentes données du MAPAQ.

«Les crustacés du Saint-Laurent font la fierté des régions côtières et sont prisés tant sur les marchés locaux qu’à l’international. Notre gouvernement continuera de soutenir les efforts de l’industrie pour écocertifier les pêcheries», a déclaré samedi André Lamontagne, ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation.

«La pêche au homard dynamise l’activité socioéconomique des régions côtières, particulièrement celles de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine», ajoute le ministre Lamontagne qui enjoint «les pêcheurs et les aides-pêcheurs, qu’ils soient novices ou expérimentés, à faire preuve de prudence lors de leurs sorties en mer».

Une trentaine d’usines situées dans les régions maritimes détiennent une autorisation du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation pour transformer le homard. Les débarquements de ce crustacé au Québec sont estimés à plus de 201 M$ annuellement.